La danse in situ se plaît à jouer des cadres et des échelles. Il suffit au danseur de définir un espace d'intervention pour se laisser troubler par l'événement que constitue son apparition. La spontanéité d'une présence qui s'interpose entre le passant et son environnement habituel excite la créativité de l'artiste chorégraphique autant qu'elle réactive une commune urbanité. Quant à l'espace public, affecté par un corps en prise directe sur l'instant, il retrouve sa plasticité.
Alix de Morant est maître de conférences en études théâtrales et chorégraphiques à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3. Elle est membre du RIRRA21 et de l'aCD, association des Chercheurs en Danse. Elle est l'auteur, avec Sylvie Clidière, d'Extérieur Danse et la principale éditrice d'In Situ In cité. Outre son intérêt pour les démarches chorégraphiques in situ et les expériences participatives en espace public (« Et si on dansait en ville ?», revue Nectart n°4), ses recherches portent sur les esthétiques théâtrales et chorégraphiques contemporaines et la performance.
Conférence organisée avec l'isdaT département spectacle vivant et le Centre Chorégraphique James Carlès. Accueillie par l'Université Toulouse Jean Jaurès.
À lire
> Extérieur Danse, essai sur la danse dans l'espace public, Montpellier, L'Entretemps 2009
> Rythmes, flux, corps, Art et ville contemporaine, CIEREC-Presses Universitaires de Saint Etienne, 2012
> In Situ In cité, HorsLesMurs, 2013
> La rue comme espace chorégraphique, Presses Universitaires de Rouen, à paraître en 2017