Pour sa première création en tant que directeur du Cndc - Angers, Noé Soulier approfondit la question du rapport entre geste et mémoire. Au sein de cette expérience chorégraphique, musicale et plastique, la danse découpe des éclats, prélève des signes, cherchant à révéler les affects qui circulent sous l'apparente simplicité des mouvements quotidiens.
Depuis Les Vagues (2018), on n'avait plus vu à Toulouse Noé Soulier, dont les premiers travaux, passionnants, avaient été montrés par La Place de la Danse dont il fut, trois ans durant, l'artiste associé. Aujourd'hui à la tête du Cndc-Angers (centre national de danse contemporaine), le jeune chorégraphe au style aiguisé et tonique démultiplie sa recherche sur le geste, l'action et le mouvement en déplaçant ses questionnements vers d'autres champs artistiques : la musique, avec le compositeur Karl Naegelen et l'ensemble Ictus, les arts visuels avec la plasticienne Thea Djordjaze. Portée par sept danseur·euse·s en scène, leur pièce en collaboration emprunte au réel prosaïque des matériaux familiers pour venir toucher aux rives de la poésie et de l'étrange en jouant avec l'inachevé, l'inutile, l'immotivé et l'oubli.
Une coréalisation La Place de la Danse / TheâtredelaCité
Conception, chorégraphie : Noé Soulier
Musique : Karl Naegelen, interprétée et enregistrée par l'ensemble Ictus
Scénographie : Thea Djordjadze
Avec : Stephanie Amurao, Lucas Bassereau, Julie Charbonnier, Adriano Coletta, Meleat Fredriksson, Yumiko Funaya, Nangaline Gomis
Costumes : Chiara Valle Vallomini
Création lumière : Victor Burel
Régie lumière : Marc Pichard
Régie Son : Julien Renou
Direction technique : François Le Maguer
Production et diffusion : Céline Chouffot et Adèle Thébault
Photo © Anna Van Waeg – Cndc Angers